Du festival au terrain  : L’impact des Canon EOS R1 et EOS R5 Mark II sur le travail de Teddy Morellec 

Le festival Visa pour l’Image, organisé chaque année à Perpignan, est un rendez-vous international incontournable du photojournalisme. Il met en lumière des expositions et des projections sur des sujets d’actualité, tout en offrant une opportunité aux photographes pour présenter leur travail. Réunissant professionnels et passionnés, cet événement est un espace de réflexion sur les enjeux globaux, vus à travers l’objectif des photojournalistes.

Le photographe Teddy Morellec, équipé des tout  derniers boîtiers Canon EOS R1 et EOS R5 Mark II, revient sur son expérience au sein de ce festival, partageant ses impressions sur l’utilisation de ces caméras à la pointe de la technologie et leur impact sur son travail. 

 

  • Pourriez-vous nous parler un peu de vous et de votre travail avant de plonger dans votre expérience avec les boîtiers Canon EOS R1 et EOS R5 ?

Je suis photographe depuis environ une quinzaine d’années, avec une spécialisation dans le sport et l’événementiel.

Mon approche consiste à capturer non seulement l’action mais aussi l’ambiance et les émotions des moments que je photographie. Cela me permet de raconter des histoires visuelles engageantes.

J’ai également appris à travailler dans des environnements dynamiques, ce qui m’aide à saisir l’instant décisif, essentiel dans mon métier. 

 

  • Que représente pour vous un festival comme Visa pour l’Image ? Quel impact cela a sur votre travail ? 

Visa pour l’Image est un événement d’une portée mondiale qui a toujours éveillé ma curiosité, même si je n’avais pas encore eu l’occasion de m’y rendre. Assister à ce festival a constitué une expérience véritablement enrichissante, me permettant d’explorer les travaux de photographes dont l’approche diverge de la mienne.

Les expositions et projections, en particulier celles mettant en lumière le sport, ont nourri ma réflexion sur le métier, m’incitant à reconsidérer certaines facettes de ma pratique. 

 

  • Quelles ont été vos premières impressions en utilisant ces modèles Canon ? 

Mes premières impressions sur les modèles Canon EOS R1 et EOS R5 Mark II ont été très positives. En tant qu’utilisateur régulier de l’EOS R3, j’ai constaté, que bien que les différences ne soient pas radicales, les nouvelles fonctionnalités offrent une valeur ajoutée significative. Par exemple, l’autofocus intelligent Dual Pixel, associé aux nouveaux capteurs rétroéclairés, inclut un mode de priorité à l’action qui détermine automatiquement le sujet à suivre.

Grâce à des fonctionnalités avancées de suivi et de détection des yeux, les sujets restent nets, même lors de mouvements rapides ou lorsqu’ils sont partiellement masqués. 

 

 

 

 

 

 

 


De plus, ces appareils proposent des capacités d’enregistrement vidéo impressionnantes. L’EOS R1 permet de capturer des vidéos en 6K RAW à 60 images par seconde, tandis que l’EOS R5 Mark II offre une résolution en 8K RAW. 
               

  • Comment la technologie de stabilisation d’image des deux modèles a-t-elle contribué à vos prises de vue ? 

La technologie de stabilisation d’image présente sur ces deux appareils a été un atout considérable, avec un gain allant jusqu’à 8 stops, et jusqu’à 8,5 stops. Cette technologie m’a permis de photographier à main levée.

Cela m’a offert une flexibilité inégalée, notamment lors de captures spontanées ou dans des environnements où le matériel encombrant n’est pas envisageable. 
 

  • Y a-t-il des aspects particuliers des caméras, qui ont facilité votre travail sur le terrain ? 

L’un des points forts du système autofocus de l’EOS R1 est son AF de type croisé, qui excelle dans la détection des lignes horizontales et verticales. Cette précision s’avère particulièrement bénéfique lors de prises de vue en basse lumière ou dans des situations de faible contraste, où d’autres systèmes autofocus peuvent éprouver des difficultés à fonctionner efficacement.

J’ai également apprécié la possibilité d’agrandir les images jusqu’à quatre fois directement depuis l’appareil, pour obtenir des photos d’une résolution impressionnante de 96 millions de pixels. 

Ce système identifie instantanément la zone sur laquelle porte notre regard et ajuste le collimateur autofocus en temps réel, offrant ainsi une mise au point immédiate et ultra-réactive.  

 

 

 

 

 

 

 

  • Comment avez-vous trouvé l’ergonomie et la prise en main des Canon R1 et R5 ? Cela a-t-il eu une incidence sur votre façon de les manier et/ou d’appréhender votre sujet ? 

L’ergonomie des Canon EOS R1 et EOS R5 Mark II, m’a particulièrement impressionné.
La prise en main est à la fois confortable et intuitive, ce qui est essentiel lors de longues sessions de tournage. Comparé au EOS R3, le design du EOS R1 présente des améliorations significatives qui facilitent son utilisation, notamment grâce à un grip bien conçu et des boutons judicieusement placés, permettant une manipulation aisée en mode horizontal ou vertical. 

Cette attention portée à l’ergonomie a un impact direct sur ma manière de travailler, en me permettant de rester concentré sur mon sujet sans avoir à me soucier de l’appareil.  

  • En comparaison avec d’autres modèles Canon ou d’autres marques que vous avez utilisés, comment les R1 et R5 se positionnent-ils en termes de performances et de fonctionnalités ? 

Les fonctionnalités des EOS R1 et EOS R5 Mark II se démarquent nettement, surtout lorsque l’on compare ces modèles à d’autres appareils Canon ou même à des marques concurrentes. Le Canon EOS R5 impressionne particulièrement par ses capacités d’upscaling et la gestion des fichiers JPEG. 

L’EOS R1, quant à lui, se distingue par sa fonction de pré-déclenchement. Cette innovation permet au boîtier de commencer à capturer des images avant même que l’utilisateur n’appuie complètement sur le déclencheur, offrant ainsi la possibilité de ne jamais manquer des moments clés.   

En termes de performances globales, ces boîtiers se positionnent comme les modèles les plus avancés de Canon à ce jour, intégrant les technologies les plus récentes 

 

  • Pour quel type d’usage recommanderiez-vous ces produits ? 

Ces produits offrent une flexibilité d’usage remarquable pour une variété d’applications. 

Je recommande particulièrement l’EOS R1 pour des secteurs exigeants comme l’événementiel, le photojournalisme et les mariages, où la fiabilité et la performance sont des facteurs déterminants. Il répond également aux besoins des photographes spécialisés dans les domaines du sport et de la photographie animalière, ainsi que des vidéastes en quête de solutions fiables pour capturer des séquences dynamiques. 

En outre, je recommande le boîtier EOS R5 pour les créateurs de contenu professionnels, qu’ils soient photographes ou vidéastes. Il se distingue par sa puissance et sa polyvalence, en offrant une solution hybride de premier plan. Que ce soit pour la photographie ou la vidéographie. 















  • Recommanderiez vous ces caméras à d’autres photographes ? Pourquoi ? 

Je recommanderais sans hésitation ces caméras aux photographes, vidéastes, ainsi qu’aux créateurs de contenu. Elles sont parfaitement adaptées aux professionnels qui recherchent à la fois la robustesse, la fiabilité et la polyvalence. 

 

  • Y’a-t-il un conseil que vous donneriez à un photographe qui envisage d’utiliser les Canon R1 et R5 ?  

Mon conseil principal aux photographes serait d’exploiter pleinement les systèmes d’autofocus avancés de ces appareils.
Les Canon EOS R1 et EOS R5 offrent une précision et une rapidité inégalées en matière de suivi des sujets, ce qui est un atout indéniable pour les photographes travaillant dans des environnements dynamiques.  

J’encourage également les photographes à ne pas hésiter à explorer les capacités vidéo de ces modèles.

Ces boîtiers ne sont pas seulement des outils performants en photographie, mais ils sont également conçus pour exceller dans la création de contenus vidéo de haute qualité. De même, pour les vidéastes, il est essentiel d’expérimenter les fonctionnalités photographiques, car les deux aspects photo et vidéo sont parfaitement intégrés dans ces appareils hybrides. 


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Prophot Écrit par :

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